Il est environ 14h30
quand je pars de Courbevoie, le bus partant à 16 heures de Gallieni,
où je compte rejoindre Lise vers 15h15. Me voici donc dans le
transilien qui approche de Saint Lazare... et tout s'arrête. Le
courant s'est éteint, nous sommes immobilisés, quand je me penche à
la fenêtre je vois le quai de Saint-Laz à 50 mètres de nous...
Bon, bon, bon. Ça commence bien. Je grommèle, je me maudis en me
disant que « bah oui tu sais bien qu'on peut pas compter sur
les transiliens, combien de fois tu as eu des problèmes en te disant
de prendre le bus ??? et résultat t'as toujours pas pris le
bus !! » Bref. Il est 14h50, un petit quart d'heure se
passe et le chauffeur nous indique que nous sommes immobilisés (AH
BON) pour une durée indéterminée en raison d'un problème
technique sur la ligne, que les techniciens font au plus vite mais
qu'on n'a aucune autre indication. Ce qui me plaît pas DU TOUT c'est
« indéterminée ». Je mets 20 minutes à rejoindre
Gallieni depuis Saint Lazare, il est 15h10, bordel, si on reste là
une heure ça va pas le faire !! Pluie de sms à Lise qui se
renseigne et se demande comment on va faire si je reste enfermée 2
heures là dedans. Parce que oui, évidemment, les portes sont
bloquées, on est obligés d'attendre, enfermés dans ce train-four
où il crève de chaud. Je fais des allers et retours dans le couloir
en m'énervant et regardant les minutes défiler. 15H16, message du
chauffeur « nous allons bientôt repartir ». Ok, mais
toujours pas de courant. 15H20, LE COURANT EST REVENU. Message du
chauffeur « Nous allons repartir très très très bientôt. »
Dans ma tête : « ok, donc on repart à 25 mettons, j'ai
le métro à 28 parce que j'vais courir ma race, je suis à Gallieni
à moins dix... ça le fait. » En vrai : il est 15h30 et
le train repart seulement, il est lennnnnt, leeennnnnnnt,
LEEEEEENNNNNNNNT. 15H32, après 40 minutes bloquée dans cette
saloperie, je suis à Saint-Lazare, enfin ! Je cours et glisse
dans mes sandales, bouscule des gens avec mon sac et me voilà dans
la ligne 3 à 15H35. Vingt minutes plus tard, je sors du métro en
courant et me voici à l'enregistrement à 15H57, où je retrouve
Lise aussi stressée que moi. Ouf ! Ça commence bien.
Finalement, le bus ne partira qu'à 16h03 et y a même deux mecs qui
sont arrivés après moi ! En fait j'étais large !
Quatre heures et demie de
bus, c'est un peu long, mais ça passe bien. Je me souviens d'une
nuit vers Berlin, 22 heures – 8 heures, ça c'est long. On finit
par somnoler dans le bus et nous retrouvons à la gare Nord de
Bruxelles à 20h45, où nous attendons le train pour Bruges. Dans la
gare on se met en quête d'un petit supermarché pour acheter un truc
à tartiner sur la baguette que Lise a ramené, mais tout est fermé.
Et de toutes façons y a pas de supermarché. Nous voici donc dans le
train pour Bruges, avec notre repas !!
On peut remarquer deux
choses : le sourire de Lise, digne d'une bonne humeur toujours
au rendez-vous, ce qui est fort agréable, et ce qu'elle tient dans
la main, un Cartoville de Bruges. Je crois que c'est la
première fois que c'est pas moi qui tiens la carte et qui décide
d'où on va ! Lise est comme moi et adore lire les cartes, c'est
assez chouette, sauf que je sais pas du tout me repérer dans la
ville du coup ! Pas grave, je suis mon petit guide qui de plus
est déjà venu ici. Arrivons donc à Bruges de nuit, 20 minutes sont
annoncées pour rejoindre l'auberge de jeunesse depuis la gare. Bon,
en pratique... On mettra un peu plus de temps. Non pas que Lise se
débrouille mal avec le plan, mais déjà parce qu'il fait nuit, donc
pas évident de lire une carte quand on la voit pas, et deuxièmement
parce que celle-ci n'est pas hyper précise. De plus, Lise déteste
faire demi-tour. Elle peut donc faire un détour d'une heure pour ne
pas faire demi-tour. Je compte donc sur elle pour pas trop se
tromper. Mais c'est rigolo, du coup on se balade dans les petites
rues sombres et presque désertes.
Arrivons à l'auberge,
dépôt des affaires, règlement des trois nuits : 138€ pour
trois nuits et deux lits. Les chambres sont plutôt cool : très
clean, draps et oreillers, rideaux à chaque lit, lumière, prises...
Et au rez-de-chaussée, y a un bar super chouette ! Nous nous
couchons crevées.
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